2.5 - Suivre le même cap pour être acceptés et reconnus ?

Dans la Manche, par exemple, à Flamanville, on considère que «descendre» au-delà d’Agon-Coutainville (à une soixantaine de kilomètres au sud, dans le même département) nécessite un passeport. Et que dire de ces Cancalais qui hésitent à se rendre à Rennes, leur chef-lieu départemental, « trop embouteillé et surtout trop loin de la mer » ? Un bulletin de la météo marine parlerait d’avis de fort coup de vent et de mer agitée. Mais cette nouvelle tentative de mettre les deux « soeurs ennemies » autour d’une table constitue déjà une belle réussite lorsqu’on connaît le régionalisme aigu des habitants. »

Extrait de l’article « La Normandie et la Bretagne joignent leurs forces pour protéger le littoral » publié sur www.nationalgeographic.fr,
le 17/07/2013.

« La Normandie et la Bretagne partagent une passion : la mer. Le projet de créer un parc naturel marin commun les réunira-t-elles davantage ? Tout reste à faire. Instantanés de ces terres marines. Il s’en passe de drôles entre la Normandie et la Bretagne. La France, via l’Agence des aires marines protégées, a entrepris de créer le Parc naturel marin du Golfe normand-breton d’ici à 2015. […]


L’objectif de la coordination entre AMP est de donner une cohérence générale à la gestion des sites. Il est en premier lieu important de s’accorder sur les objectifs de protection des milieux avec l’ensemble des acteurs pour une bonne adhésion de tous. Suivre le même cap permet ainsi d’éviter les luttes d’infl uence entre différentes AMP, qui décrédibilisent les actions ou les objectifs des gestionnaires et des acteurs de la gouvernance.

S’associer, harmoniser les actions, en prenant en compte le travail de chacun, donnent du poids à l’ensemble des AMP d’un territoire. Une « sensation de vitrine », une cohérence et un message clair permettent aux gestionnaires, aux usagers et au public de mieux s’y retrouver dans les différentes facettes de protection.